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Brise larme
29 juin 2006

PARASITE

rdv_a_paris
Le parasite qui gît dans le muscle cardiaque, qu'on a cru symbiote... nous sabote... nous sclérose... c'est l'apoptose, l'apothéose souffrance, déchéance passion. Le Placoderme hérisse notre épiderme, pupille dilatée, l'iris comprimé on fixe le plafond... son visage se dessine, nous assassine, douloureux au plus profond des tripes... Fixes!... Immobiles!... ça n'est rien à côté un bad-trip sous acides... ça serait un voyage placide, là c'est un tourbillon rouge d'ébullition dans la cage thoracique... chaque seconde l'explosion d'un pain de plastique...
Vous pensiez qu'il suffisait d'un antibiotique, une pénicilline contre les passions?... qu'il existait un vaccin, ou bien que ça se soignait comme un bubon?... La médecine n'y peut rien, il va falloir y mettre les mains... extraire ce corps offensif, corrosif, qui nous ronge de l'intérieur... qui agit comme un leurre aux heures tardives quand notre esprit fatigue, il nous pousse dans les limbes dépressifs... comme cette larve qui contrôle les fourmis et qui leur ordonne de sauter dans la riviére... il y a des effets pervers à aimer... on est des petites fourmis pilotées à distance, par un fantôme en errance...
Qu'on se vide par tous les orifices, qu'on se remplisse de drogues, d'alcool... merde les fumées de cannabis n'ébranlent même plus l'édifice!... Que notre corps lisse se frotte aux piques bénignes d'un autre pathétique ça n'égratigne pas la malice... le malin... c'est un diable en satin qui nous a pris par la main, qui est devenu velours lorsqu'il nous faisait la cour, puis nylon, puis tergal... il a apportait la galle, boursouflure madrigal... faux semblant... il est devenu calice... quoi qu'on fasse, nos yeux se plissent, supplice, on pense à lui la peau se bruisse... on ne pense plus à lui que dans un lapsus il se glisse... c'est une bête rampante dans notre plaie béante, elle nous ébouillante, elle plante ses griffes comme une ancre dans le récif de notre coeur océan vide de sens... un désert secret a pris place, on a plus goût au dessert sucré sucre glace... on est comme nos larmes... salés... salis... usés... il nous reste à prendre notre uzzi, flinguer ce qu'il nous reste de vie... ou extraire de nos entrailles... extraire cet empailleur qui a prise sur nos âmes...

pic00252

Comment se débarrasser d'un amour lorsqu'il squatte sur, et bat, sous votre peau? Inciser là, ou là? Puis tirer sur l'innommable veine, l'indicible câble, et brûler à la cigarette comme on ferait avec une vulgaire sangsue?

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