L'âne dort... rêveur.
Dévoiler les secrets, lever des parts d'ombre, égrener chaque seconde avant que ne sombrent, l'aube et sa clarté. Et si mes lectures peuvent m'éclairer, sur mon inadéquation d'avec le verbe Aimer, je veux bien m'enfermer dans, vos lignes fécondes... là où naquit Volupté.
Déclamer Homére, de Nerval, Apulée, épeler chaque missive, y puiser l'ode lascive et l'élégie plaintive. Et si de mes lectures éclatent une vérité, sur l'art de vous Aimer, l'élégance élective d'être ainsi à vous lié, de ne plus éluder par l'esquive mes pensées, je pourrais alors, aller de l'avant, lever les tourments, esquisser à main levée votre exquise beauté, m'embaumer de vos fragrances...
Déblayer la clef de voûte, ses volutes envoutées, défricher les vestiges, les étages déclives de votre pensée. Décoder "La dive corde de soie et d'or du cœur désormais pur"... m'épurer par la lecture, m'éprouver, me prouver qu'il y a sous les fêlures, l'abreuve félicité, d'avoir pu dans ma vie épouser l'instant court... d'être à vos côtés.