15 Août
Seul sous la Grande Ourse le ciel enflammé d'une nuit Sainte Marie je me livre sans artifices à la quiétude du Bois de Cise Un Amour s'y est consumé Je revois alentour les chemins où tu m'as oublié Tu auras jeté mes cendres du haut des falaises La Manche mer froide et désolée Ecueil où ta folie m'a acculé J'y avait ceuilli une fleur aux pétales salées Sali Pourtant sur les toiles de Dali nos coeurs s'étaient nettoyés des traces que d'autre avaient laissé Enlacés sous la Grande Ourse le ciel enflammé d'une nuit Sainte Marie nous étions en paix Le calme et la Volupté ont un prix que je ne cesserai de payer la nuit Sainte Marie quand la Grande Ourse est embrasée des feux d'artifice comme mes yeux lorsqu'on s'aimait dénudés à l'Aurore sur la plage de galets