Ceux de Cédric
"Au début tu m'impressionnais... je ne connaissais personne avec des attitudes si féminines"... je n'ai rien répondu... il y a des choses que je cache, que ne sachent ni 3 pelés, ni 1 tondu... il y a des hontes, insondables pêchés que n'importe quelle bonté ne saurait expurger...ma fonte pondérale, 18 kilogrammes de chair dévorée...amputation du mâle... Charles votre ramage?... ils nous ont bien défoncé... on avait notre beuh... ils offraient Bloody Mary, Cuba Libre... il fallait peu pour nous payer... et mon cul?... c'est du poulet! Ils aimaient le blanc, sucer les os... j'aimais les Elles qu'importe!... il faut tout essayer, il faut tout essuyer, les bons comme les mauvais coups... ils vous attrapent au cou, au collet... collés à vous, au garde à vous, ils vous soufflent un dégout... ils veulent seuleument s'enfiler en vous... on voudrait se faufiler, filer à l'anglaise... capote anglaise, notre chair une glaise dans leurs mains et nos poings fermés... nos gueules fermées, "je t'enfourne mon chou?"... t'es qu'une gourde mon fou!... vas-y tires ton coup!... t'es heureux dans le fond de ma gorge?... allez c'est mon tour sucre d'orge!...
Je n'ai rien répondu... car ça n'est pas répandu les perdus du Freak Show... j'ai blanchi à la chaux ce garçon calciné... on ne voit plus sur sa peau la haine qui l'a décimé, les marques de couteau quand à l'aube il rentré d'appartements cachots, de chambres caveaux... le cerveau abrasé... figé dans un brasier... braises, baises qui ne peuvent réchauffer... qui ne peuvent réchauffer celui qui les a allumés...
Je n'ai rien répondu... je n'ai rien répondu... je n'ai rien répondu... je ne me suis fendu d'aucune réponse... juste un sourire abscons... il y a des souvenirs qui ont l'odeur du sconse... le goût du scorsonère... pas une douce amère... je n'ai pas d'autre réponse...